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Bien que son engagement dans les rangs des protagonistes de l'architecture nouvelle soit particulièrement remarquable, il est cependant fort malaisé d'évoquer et d'illustrer succinctement la part que Von der Mùhll a prise dans le développement d'une série d'efforts qui devaient aboutir à la formation d'une construction fonctionnelle ressuscitée. Mais il est hors de doute qu'après avoir repris et continué les essais des premiers découvreurs, il est rapidement parvenu à concevoir des expressions significatives compatibles avec les déterminations catégoriques de l'art infiguré. Ma connaissance de l'oueuvre de Von der Mühll remonte à 1928, à l'époque du premier Congres international d'architecture moderne, qui eut Heu au château de La Sarraz et auquel nous participâmes activement. Dès cet instant, je n'eus aucune peine à saisir d'emblée que Von der Mùhll s'était mis en devoir de repenser pratiquement une sollicitation dont il avait subi l'emprise théorique en 1926, lors de l'exposition qu'il fit à Nancy avec Théo van Doesburg, Le Corbusier et André Lurçat. Il s'était en effet tracé comme objectif principal celui d'assurer les qualités éprouvées de compositions qui n'étaient pas des exercices. Tout au long de sa carrière aux multiples facettes, Henri-Robert Von der Mühll a été guidé par l'esprit classique et méditerranéen de la mesure, c'est-à-dire qu'il a le plus souvent pour-suivi la résolution du principe permettant de ramener la création à ce point d'équilibre qui seul en justifie la présence. En outre, en limitant tes ferments de l'imagination surtout aux effets intérieurs, il a également fondé ses recherches sur la valeur intrinsèque de l'ambiance. Alberto Sartori (1973)