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Genealogy Family

Avec le récit de la vie de L’ANCÊTRE JEAN-BAPTISTE, nous entrons dans une période tragique de notre histoire : la Conquête du pays par l’envahisseur.

Devant la menace de l’arrivée prochaine des Anglais, au printemps 1759, le gouverneur Vaudreuil mobilise tous les hommes disponibles et la ville de Québec se prépare fébrilement en multipliant les mesures de défense. Les habitants des villages établis le long du fleuve en bas de Québec sont invités à se retirer dans les bois à la vue des vaisseaux de l’Amiral Saunders. À la surprise de tous, le Général Wolfe met pied à terre à la paroisse St-Laurent, Île d’Orléans, le 27 juin au matin.

Il établit son camp et une partie importante de son armé près de la chute Montmorency. Lui et ses officiers occupent les maisons avoisinantes. Après deux tentatives infructueuses de surprendre l’armée de Montcalm, établie à Beauport, Wolfe quitte les lieux le 2 septembre, non sans avoir fait d’abord incendier la Côte-de-Beaupré, l’Île d’Orléans, la Côte-du-Sud et plusieurs paroisses des environs de Québec. On connaît tous la suite des événements survenus sur les Plaines d’Abraham le 13 septembre 1759, où les deux généraux trouvent la mort. Parmi les 250 prisonniers transportés en Grande-Bretagne, se trouve Gabriel Vézina, le frère de Jean-Baptiste. Avec la capitulation de Montréal en 1760, la Nouvelle-France devient alors une colonie anglaise.

Après avoir exercé le métier de charretier à Québec, Jean-Baptiste se met au service des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Québec, en 1764; il est leur fermier à l’Isle-aux-Oies. En 1770, il s’établit sur une terre à l’Isle-aux-Grues avec son frère Michel, où pendant plusieurs générations leurs familles mèneront la vie d’insulaires. Cet espace isolé impose toutefois ses restrictions: il entraîne de nombreuses unions entre cousins.

Le canot et la barque à voile leur servent de moyen de communication avec la terre ferme. Les cultivateurs doivent tirer des « battures » presque toute la nourriture nécessaire aux animaux.

Geneviève Trudel, l’épouse de Jean-Baptiste, mit au monde neuf enfants, mais quatre garçons seulement survécurent. Trois d’entre eux épousent trois sœurs Bourgault. Les quatre frères s’établissent sur l’île-aux-Grues. C’est d’ailleurs sur cette île que naîtra dans le cœur des petits-enfants de Jean-Baptiste, le désir de la vie en mer.

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