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Nos aïeux Vézina

Dans cet écrit sur Nos Aieux, nous trouvons en premier la vie de trois fils du pilote Olivier. L’aîné, l’abbé Désiré Vézina, professeur au petit Séminaire de Québec en 1864, quitte précipitamment l’institution à Pâques, sans terminer l’année scolaire, pour avoir défendu avec trop de passion ses opinions concernant l’enseignement classique. Après seulement deux ans à la tête de la paroisse à Matane, son évêque Mgr Langevin lui confie la cure d’une importante paroisse de son diocèse : Trois-Pistoles.

Devant l’obligation de construire une église, une véritable «guerre de clocher » se déclare dans la communauté. Il surmonte les critiques de certains de ses paroissiens, ainsi que le manque de confiance et de soutien que lui manifeste son évêque. Malgré ces épreuves, Désiré fait construire la magnifique église de Trois-Pistoles qui fait aujourd’hui encore la fierté de cette ville du Bas du Fleuve.

Cajetan et Omer, ses deux frères, laissent leur marque en allant défricher des terres à Hébertville. On monte au Royaume du Saguenay par bateau, puis, ensuite il faut utiliser la charrette pour cheminer sur des routes à peine carrossables. Deux ans après leur arrivée, ils vivent les heures terribles du GRAND FEU de 1870, qui partit des abattis de St-Félicien et descendit jusqu’à Grande-Baie. Omer y perdit sa grange. Cajetan devient un marchand important de l’endroit. En plus d’être un gros cultivateur, il fonde la première fromagerie d’Hébertville en 1882; il possède aussi un « pouvoir d’eau » avec un moulin à scie et un moulin à farine. Il devient agent des terres en 1904, pour la région. Son frère Omer tient un magasin dans le Rang Caron pendant une dizaine d’années avant de se tourner entièrement vers la production agricole. Il sera aussi maire pendant 2 ans.

Victor, fils d’Omer, qui vit à Normandin depuis 1919, connaît les déboires et les conséquences de la crise de 1929. Ne pouvant rencontrer les obligations financières découlant de l’achat de ses 900 âcres de terre, au prix de $45,000.00 il est entraîné avec la vague dans une faillite.

Quant à mon père Albéric, fils de Victor, il subit directement les conséquences de cette situation. Il se retrouve à l’automne 1929, sans le sou, avec six enfants, sur une terre dépourvue de toute habitation. De plus, la maladie le visita. Malgré le dur labeur des travaux de ferme, il vécut tout de même jusqu’à l’âge de 93 ans et ma mère, après 13 maternités et sa vie de fermière, mourut à 97 ans.

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