Le papa de Lili est travailleur humanitaire. Ses voyages dans les zones rurales éloignées des pays en guerre inquiètent beaucoup sa fille. Celle-ci croit pouvoir diminuer le risque qu'il meurt en mission en provoquant, chez elle, des drames peu probables. Elle adopte donc une souris, puis une deuxième, mal formée, qui meurt dans les vingt-quatre heures. Puis ce sera le tour du chien. Heureusement, un passant est là pour sauver l'animal et discuter avec Lili. Depuis que son père est porté disparu, Lili rumine des idées morbides. Sa mère finit par découvrir ces secrets inavoués et trouve les mots qu'il faut pour désamorcer les angoisses de l'enfant. Après une semaine, le père de Lili est retrouvé, mais une mine antipersonnel lui aura volé une jambe. -- Un beau roman, à la fois cru et candide, qui expose de façon limpide et sensible la pensée magique de l'enfance, ses écueils, mais aussi son pouvoir réparateur. [SDM].